Notre histoire
À l'automne 2007, Marguerite Blais, alors ministre provinciale du gouvernement libéral, a tenu une consultation à l'échelle de la province sur « Les conditions de vie des aînés du Québec », avec ses coprésidents, Mme Sheila Goldbloom et le Dr Réjean Hébert. Les témoignages des aînés d’expression anglaise de tout le Québec se sont révélés troublants.
- Un sentiment de ne pas appartenir à leur province d'origine et de ne pas s'y sentir le bienvenu - surtout au cours des 30 dernières années.
- La sensation qu'une fois atteint l'âge magique de 65 ans, on me met au pâturage et toute valeur passée disparaît.
- Des préoccupations concernant le manque d'accessibilité aux documents et avis gouvernementaux en anglais.
- La nécessité de pouvoir accéder à des services dans leur langue, tout particulièrement les soins de santé ou les questions relatives à la sécurité.
- Les préoccupations liées à la perte de leurs compétences linguistiques en français lorsqu'ils vieillissent ou tombent malades.
- La crainte commune d'être placés dans une résidence où ils n'ont pas de compagnon ou de personnel anglophone à qui parler, ce qui les expose à l'isolement et à la solitude.
- La sécurité financière était une préoccupation importante, surtout pour les personnes âgées de 80 ans et les veuves qui n'ont jamais travaillé et ne disposent pas d'une pension.
- Le manque de soutien aux proches aidants.
- Il serait important d'encourager les résidences à accepter les couples afin d'éviter la séparation lorsqu'un des deux doit être placé en foyer.
- Il faut accroître les possibilités de logement.
- Le besoin de services de transport adaptés - en particulier pour les services médicaux dans les zones rurales.
L’organisme Quebec Community Groups Network (QCGN) a présenté un mémoire identifiant le besoin de former un réseau provincial et une voix pour les aînés d’expression anglaise. Ce mémoire a été bien accueilli par la ministre Blais et les coprésidents, ce qui a donné lieu à des comités, des sondages et des conférences au sein de la communauté. Le réseau Aînés Action Québec est le fruit de ce processus.
Notre but n'est pas d'être une organisation de services directs ni de reproduire les nombreux services qui existent déjà, mais bien de travailler avec les organisations, d'identifier les défis et de servir des objectifs communs. Nous cherchons également à développer un leadership au niveau local et à travailler avec différents paliers de gouvernement sur des changements de politiques.